Sommaire
L’implant dentaire est une sorte de vis introduite dans l’os alvéolaire pour constituer une racine artificielle destinée à soutenir une prothèse dentaire. Sa pose est effectuée par des spécialistes ou des praticiens ayant acquis les connaissances nécessaires. Elle comprend diverses phases dont le coût est fonction de différents facteurs. Elle comporte des risques tant lors de l’intervention que pendant la période post-opératoire.
Les phases d’une implantation dentaire
Une implantation dentaire comprend diverses phases dont la consultation implantaire, la mise en place de l’implant et la pose de la prothèse.
Les examens préopératoires à une implantation dentaire
L’implant dentaire est une racine artificielle destinée à remplacer une dent absente et à soutenir une prothèse. Situé entre l’os et la prothèse, il se pose en plusieurs étapes qui commencent par une consultation implantaire.Réalisée par un médecin, cette consultation vise à diagnostiquer l’état du patient. Ensuite, une application des rayons X (radiologie) au diagnostic sera faite en cas de besoin pour compléter l’avis du médecin. La série d’examens s’achève par une scanographie qui permettra au médecin de s’assurer de la biocompatibilité du matériau (titane ou zircone) qui servira d’implant avec les os maxillaires. Cette phase lui donne aussi la possibilité d’avoir une idée claire de l’intervention chirurgicale qu’il aura à effectuer.
Le placement d’implant dentaire
C’est après des examens cliniques et tomodensitométries, indispensables dans certains cas, qu’on réalise dans un cabinet dentaire ou un service d’odontostomatologie l’implantation proprement dite. Elle consiste d’abord
détruire par la stérilisation des parties de la mâchoire (dents et gencive) où sera placé l’implant. S’ensuivent alors l’anesthésie, puis le forage du logement de l’implant dans l’os alvéolaire. Il est bon de préciser que le forage peut être effectué de manière axiale (implantologie axiale) ou latérale (implantologie latérale). Une fois cette opération terminée, on insère l’implant en contact direct avec l’os, ce qui aura pour avantage de garantir la résistance du biomatériau utilisé et surtout sa durabilité. Une vis de cicatrisation sera ensuite mise en place pour anticiper l’élargissement de la gencive.
La pose de la prothèse dentaire
Pour réaliser la prothèse dentaire, le prothésiste prendra l’empreinte de l’implant. Il s’en servira pour réaliser l’armature de ce qui sera la véritable prothèse dentaire. Cette armature sera introduite dans la bouche du patient afin de vérifier sa conformité avec la structure buccale du patient et après essai, une prothèse identique à l’armature sera confectionnée et placée sur l’implant dentaire. Outre la prothèse fixe, l’implant peut aussi servir pour soutenir un dentier.
Le coût de l’implant dentaire et les risques liés à cette opération
Le coût de la pose d’implant dentaire comprend différents éléments et dépend de plusieurs facteurs. Par ailleurs, comme toute intervention chirurgicale, cet acte présente des risques de complications post-opératoires.
Le coût de l’implant dentaire
À l’heure actuelle, la pose d’un implant dentaire est facturée entre 2 275 et 5 775 euros en France alors qu’elle est relativement moins chère à l’étranger.Cette variation est liée à la marque de l’implant, au type de prothèse et d’autres éléments tels que le matériel utilisé et les frais d’intervention, entre autres. Notons que l’implant avec pilier, la vis de cicatrisation reviennent entre 850 et 1 250 euros tandis que la couronne sur implant coûte entre 500 et 800 euros. Le prix de la mise en fonction est estimé à 125 euros environ alors que celui de la greffe osseuse va de 500 à 3 000 euros. Enfin, pour le comblement du sinus, matériau de comblement y compris, il faut compter entre 300 à 600 euros.
Les risques liés aux implants dentaires
Après la pose d’un implant dentaire, des affections comme l’inflammation de l’endocarde et des valvules peuvent apparaître. Par ailleurs, l’état de santé général du patient ou les médicaments qu’il prend au moment de l’implantation sont également susceptibles d’influencer négativement le traitement. Par exemple, un diabète non contrôlé peut provoquer une mauvaise cicatrisation de la gencive. Par ailleurs, cette intervention est risquée lorsque l’ossature dentaire du patient n’est pas assez solide pour supporter des implants dentaires. Enfin, il y a les risques d’infections liées à une mauvaise hygiène buccale, entre autres.